DESTINATION TERRA NOUN : Du café durable pour la préservation des forêts, 1er rempart contre le changement climatique.
Un projet qui ambitionne de toucher les 50 000 habitants dépendants de la culture du café situés dans la localité KOUOPTAMO, région du NOUN à l’ouest du CAMEROUN.
La raison d’être : s’attaquer, par le biais de la culture du café durable, aux défis croisés du changement climatique et de la pauvreté dans la région du Noun, au Cameroun.
L’ambition : toucher 500 000 Personnes qui vivent de la production du café grâce au projet et ainsi contribuer à reforester le bassin du Congo.

Pourquoi Terra Noun ?
Une zone sous tension sociale et climatique
Le 2ème poumon vert de la planète est menacé :
Le rôle de la forêt du bassin du Congo :
- 2ème poumon vert après l’Amazonie
- 2 millions de km² dont une partie au Cameroun
- 10% de la biodiversité mondiale
- 10 000 espèces de plantes tropicales, dont 30 % endémiques
- 400 espèces de mammifères, 1 000 d’oiseaux et 700 de poissons
- Sanctuaire d’espèces en voie de disparition (éléphants des forêts, grands singes…)
- Fournit nourriture, eau et abri à plus de 75 millions de personnes
- Près de 150 groupes ethniques distincts y cohabitent
- Absorbe 30 milliards de tonnes de carbone soit 3 ans d’émissions mondiales de combustibles fossiles.
Un écosystème en danger :
- L’agriculture itinérante sur brûlis est la 1ère cause de déforestation
- 2ème zone la + déforestée derrière le Brésil et devant l’Indonésie
- Au rythme actuel d’accroissement de la population et des besoins en énergie : ces forêts sont menacées de disparition à l’horizon 2100.


Des populations locales sous le seuil de pauvreté :
En cause :
- la chute des prix du café dans les années 80s
- l’abandon des plantations par les hommes
- l’exode rural des hommes vers les villes
- l’installation de la pauvreté et des drames familiaux
- l’accroissement exponentiel des populations locales
- une production agricole tournée vers l’exportation qui ne nourrit plus la population
- le rachat de terres par les investisseurs étrangers
- le développement de cultures saisonnières (maïs, haricot…) moins difficiles que le café mais ont nécessité déforestation et entraîné appauvrissement des sols : mettent les populations locales en danger car pas pérennes.
- l’arrivée des premiers réfugiés climatiques
Les populations locales vivent sous le seuil de pauvreté, sans recours pour assurer leur autosuffisance alimentaire ni se prémunir des catastrophes naturelles liées aux changement climatique à venir.
Le haut plateau Bamoun est une zone de production de café dont la couverture forestière est déjà entamée. Considérant que la région aura de plus en plus besoin de terre pour nourrir une population de plus en plus importante, s’est posée la question de poursuivre la culture exclusive du café, un produit consacré à l’exportation qui ne permet pas de nourrir la population locale.

Pourquoi miser sur le café ?
Le Cameroun, Terre de café de qualité.
Le Cameroun est traditionnellement un pays producteur et la caféiculture y a permis pendant de longues décennies la prospérité et l’emploi dans les campagnes.
Il bénéficie :
- De très bonnes conditions climatiques
- D’un café unique issue du croisement naturel entre deux arabicas excellents : Typica et Java
- D’une culture traditionnelle du café basée sur des savoir-faires ancestraux.


Le café, levier d’inclusion et de reforestation.
Le café serait une réponse viable pour résoudre les deux enjeux social + climat, reforester et construire une société plus inclusive.
Pourquoi ?
- La demande occidentale pour un café de qualité et éthique acheté à un prix supérieur au marché aux cultivateurs.
- Un besoin qui pousse à développer rétablir les conditions d’un café de qualité à travers la permaculture de café ou jardins de café.
- Un écosystème qui réintègre la pluriculture (arbres fruitiers, basse-cour, moutons, miels, plantes médicinales) et donc l’autosuffisance alimentaire.
- Une production qui redynamise l’économie locale et ancre les populations dans leur territoire d’origine.
Quels résultats espérer ?
AU NIVEAU SOCIAL :
- redynamiser les villages et autonomiser les populations locales
- créer un environnement propice à l’éducation des petites classes infléchir le taux de natalité par l’éducation
- mettre en place l’autosuffisance alimentaire des populations locales et une économie durable pour les jeunes générations
AU NIVEAU ENVIRONNEMENTAL :
- développer l’agriculture durable de demain
- créer d’un écosystème de biodiversité
- protéger la forêt tropicale
- développer une culture café à l’empreinte positive

La mise en oeuvre du projet
LES PARTIS-PRIS
Mettre fin à la spirale de l’échec et choisir une attitude innovante et volontaire alliant tradition et de très hauts niveaux d’exigence en matière de qualité du produit fini. Nos trois parti-pris :
→ L’inclusion des populations défavorisées
→ L’aide au développement
→ L’accès aux Technologies de l’Information

LES MOYENS
Bâtir des liens de confiance entre toutes les parties prenantes de la filière du café et en construisant les bases solides d’une croissance écologique et durable :
→ mutualiser les moyens de production et dégager du temps pour travailler sur la qualité
→ viser le marché du café de spécialité (beaucoup plus rentable pour les paysans, mais aussi pour les acheteurs car un prix très compétitif pour un produit de grande qualité)
→ former les petits producteurs, améliorer les équipements (lits de séchage du café et station de dépulpage unique), uniformiser et rationaliser les méthodes de travail

LES OUTILS
1/ Favoriser l’accès aux opérations post culture à forte valeur ajoutée en finançant les équipements de transformation : Dépulpage – Tri – Fermentation – Séchage – Stockage – Usinage – Calibrage – Tri manuel sélectif – Conditionnement
2/ Développer un produit qui correspond aux exigences des goûts occidentaux grâce à la transmission des savoir-faire ancestraux et de l’agriculture biodynamique d’agroforesterie
3/ Court-circuiter certains intermédiaires en rendant les cultivateurs indépendants : leur permettre d’accéder aux informations du marché par l’intégration des nouvelles technologies.

Les acteurs

Les villageois, qui réhabilitent les “jardins de café” traditionnels.
Un modèle d’agriculture autonome et durable où les déchets des uns sont les ressources des autres. Où l’homme au centre d’un écosystème et non pas en haut. Où le biomimétisme et la permaculture prévalent.
La coopérative Terra Noun, qui forme les cultivateurs et assure la vente du café.
Une coopérative qui agit comme un “tiers de confiance, apporte soutien, assistance commerciale et aide au développement pour la réintégration des les méthodes traditionnelles associées aux exigences des produits finis recherchés sur le marché du café de spécialité. Elle assure le Direct Trade avec les torréfacteurs pour se substituer aux exportateurs et capter davantage de valeur, et crée de l’emploi sur place en dehors du travail dans les plantations.
Chacun Son Café et les entreprises partenaires, qui financent le projet et assurent la logistique.
Des entreprises engagées en France, qui associent leurs forces à travers le programme de microcrédit One Cup One Cent : à chaque tasse bue par un salarié, 1 centime est reversé au projet. Chacun Son Café met à disposition sa chaîne de valeur à l’empreinte maîtrisée et sa force logistique à travers la France et l’Europe.


Les 1ers résultats

Les résultats économiques
Un travail mené entre 2013 à 2017 pour exporter le premier café de spécialité, mais dès 2014, une reprise économique avec l’exportation de café « mainstream ».
La production d’un café de spécialité de haute qualité noté 83/100 avec un impact constaté sur l’amélioration de la qualité de la vie et des conditions de travail.
En 2021, ce sont 5 à 6 tonnes de café de spécialité qui sont vendues 75 centimes á 2 Euros supplémentaires par kilo par rapport à un café « mainstream » (12 tonnes de café mainstream produites par an).
Les paysans perçoivent 80% de la rémunération. Les 20% restants sont dédiés à l’assistance sociale et à l’achat d’équipements.
Une prime est versée aux cueilleurs en fonction des notes recueillies par le café de chaque parcelle, pour récompenser le travail bien fait.
Les résultats sociaux
L’arrêt du travail des enfants. Le lancement de la saison caféière est fait le lundi matin devant l’école pour diffuser un message clair : quand les parents vont au champs, la place des enfants est à l’école.
L’aide à l’éducation avec le financement d’une bourse du livre. Les bonus liés à la vente du café de spécialité sont utilisés pour acheter les manuels.
L’autonomisation et le développement de l’esprit entrepreneurial : les cultivateurs gagnent en maturité intellectuelle et en confiance en eux depuis qu’ils gagnent mieux leur vie et la capacité de développer leurs exploitations. Ils n’ont pas peur de faire des propositions, prennent des initiatives.
Améliorer la situation de la femme : les femmes sont un vecteur de stabilité et de croissance économique, pour peu que l’on assure leur formation et leur protection. 10% des gains de la vente du café sont alloués à la protection des jeunes filles.
Les résultats environnementaux
→ L’abandon des engrais chimiques et fertilisants
→ 100 arbres replantés par hectare
→ 57 hectares de plantation au total
→ Soit 5 700 arbres replantés depuis le début du projet


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