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Idées toutes faites, préjugés, questions, incertitudes ... Le café est encore trop peu connu du grand public, un grand vide laissant la place à de nombreuses idées fixes au grand désarroi des producteurs, des torréfacteurs et des passionnés du café.
Les informations ci-dessous proviennent du site internet d'informations sur le café édité par le Syndicat Français du Café, elles ne constituent en rien une quelconque forme de prescription médicale, l'objet étant de vous informer à partir de sources sûres pour mettre fin aux rumeurs et autres idées arrêtées.
• La caféine et la théine sont des molécules différentes ? FAUX
La caféine et la théine sont la même molécule. La caféine a été découverte dans le café en 1820 et dans le thé en 1827. La législation stipule que la teneur résiduelle en caféine dans le café décaféiné ne doit pas excéder 0,01%.
• On retrouve la caféine dans d'autres aliments et boissons que le café ? VRAI
On trouve de la caféine également dans le thé, le chocolat, les sodas, les boissons énergisantes.
• Le café contient des vitamines et des minéraux ? VRAI
On retrouve essentiellement des vitamines B3, mais aussi B2, B5 et B6 ; ainsi que du potassium, du magnésium, du calcium et du sodium.
• Le café contient plus d'antioxydants que le thé ? VRAI
Le café est la boisson contenant le plus de polyphénols, et ce sont eux qui procurent des propriétés antioxydantes au café.
• Des recherches sont en cours sur les effets préventifs potentiels de la caféine dans la maladie de Parkinson et le diabète de type 2 ? VRAI
La consommation de café réduit l'incidence de la maladie de Parkinson chez les consommateurs réguliers : le risque de développer la maladie est réduit d'un facteur 6 pour la consommation de 7 tasses de café ou plus.
La caféine agit dans une zone du cerveau altérée dans la maladie de Parkinson, mais les mécanismes exacts sont encore à l'étude.
Le diabète de type 2 est une maladie de plus en plus fréquente, liée au mode de vie des pays industrialisés (surpoids, sédentarité, stress…)
La consommation de café réduit le risque de développer un diabète de type 2 : cette diminution se retrouve dès 3 tasses de café par jour et atteint 30 à 65 % pour la consommation de 5 à 7 tasses de café par jour.
Le mode d'action de cet effet protecteur est complexe (action conjuguée de la caféine et des polyphénols).
Il s'agit d'un des effets du café les plus prometteurs.
• La caféine augmente la vigilance et les facultés de concentration ? VRAI
- Une consommation modérée de caféine stimule la perception et l'attention. Cet effet est particulièrement marqué chez les sujets privés de sommeil.
- La caféine accélère le temps de réaction à une consigne, c'est-à-dire qu'elle diminue le temps de traitement de l'information au niveau du cerveau.
- La caféine améliore certaines fonctions de la mémoire, en facilitant "l'entrée des données".
• Le café diminue la somnolence au volant ? VRAI
- Le café augmente le niveau de vigilance et le traitement de l'information.
- Il diminue la sensation de fatigue et la somnolence.
- Une étude française récente a montré que la consommation de café, 30 minutes avant de prendre le volant de nuit, réduit significativement les risques d'accident de la route, sans altérer la qualité du sommeil à venir.
• La caféine induit un phénomène de dépendance chez les consommateurs réguliers ? FAUX
La dépendance est définie comme "un comportement focalisé vers la recherche et la prise répétée et compulsive d'une substance psycho-active". Cependant, la caféine, considérée comme la substance psycho-active la plus consommée au monde, ne répond pas à la plupart des critères d'une drogue de dépendance.
• Une consommation usuelle de café chez un sujet "sain" entraîne des troubles cardiaques ? FAUX
De nombreuses études ont été menées sur les effets cardiovasculaires du café et les résultats restent contradictoires. La difficulté provient de la composition du café : il contient de très nombreuses substances, dont les effets pharmacologiques sont complexes et parfois opposés. Par exemple, la caféine agit sur la pression artérielle, tandis que les polyphénols ont un effet protecteur sur le système cardiovasculaire. La difficulté provient également de l'association de nombreux facteurs qui présentent un risque cardiovasculaire (surpoids, sédentarité, alcool, tabac, cholestérol élevé, stress…).
Mais ce que l'on sait :
- la caféine augmente la pression artérielle, mais cet effet s'atténue assez vite ;
- le café n'est pas actuellement considéré comme un facteur de risque de l'hypertension artérielle ; cependant, les organismes de santé conseillent aux hypertendus de limiter leur consommation à 3 tasses par jour ;
- une consommation élevée de café (plus de 5 tasses par jour, soit 450 mg de caféine) et surtout très élevée (plus de 10 tasses par jour, soit 1 000 mg de caféine) peut augmenter le risque d'infarctus du myocarde chez les sujets d'âge moyen ;
- chez les personnes ayant une maladie cardiaque, une consommation modérée est recommandée
• La caféine améliore la perception visuelle ? VRAI
• La caféine a un effet bénéfique sur les céphalées ? VRAI
- La caféine soulage certains types de céphalées.
- Cette propriété s'explique par un effet antalgique de la caféine sur la douleur et par ses effets sur les vaisseaux.
• Le café n'a pas d'incidence sur la digestion ? FAUX
La caféine stimule la sécrétion gastrique et stimule aussi le pancréas et la vésicule biliaire. Le café est diurétique, il ne provoque pas d'ulcères de l'estomac et augmente l'activité motrice du côlon.
Et pour devenir incollable sur le café:
Plus de sept cents composés volatiles dont les quantités varient selon les types de café et le mode de préparation sont à l’origine de ce parfum. Et une de tasse de café non sucrée apporte 0 Kcalories. Source: Café & Médecine, sous la direction d’Astrid Nehlig. Edition Expressions Santé, 2005.
Nombre d’entre nous consommons un café après le déjeuner pour ses vertus digestives. La caféine du café stimule la sécrétion d’acide gastrique, nécessaire à la digestion des aliments dans l’estomac. C’est aussi ce qui explique la réaction au café chez ceux qui ont une fragilité gastrique ou un ulcère de l’estomac. Mais, contrairement aux idées reçues, le café ne favoriserait pas le reflux gastro-oesophagien.
Le café comme le décaféiné augmentent la production de bile et facilitent son évacuation vers le début de l’intestin (le duodénum, qui fait suite à l’estomac).
Le café, et à un moindre degré le café décaféiné, augmentent la sécrétion d’enzymes par le pancréas. Ces dernières facilitent la digestion des lipides, des protéines mais également des glucides.
Le café, comme le décaféiné augmentent la motricité du colon. Cette action a lieu entre 4 et 30 minutes après son absorption.
Et des études récentes ont montré que le café a aussi une action sur la flore intestinale, en particulier il stimule la multiplication des (bonnes) bactéries de type Bifidobacterium.
Mais attention, nous ne sommes pas tous égaux face aux effets du café sur le sommeil ! Il est en effet un peu plus marqué chez les personnes âgées, chez les consommateurs occasionnels, chez certaines personnes plus sensibles que d’autres ou qui métabolisent plus ou moins rapidement la caféine (les chercheurs imputent ces différences à la génétique).
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